L'insomnie du liseur de lèvres...

Publié le par Your.mountains






Le cœur qui cogne aux portes de ma prison j’ai peur.
Le souffle court alors que mes pas sont lents, j’ai peur.
Je tremble, j’ai froid, j’ai faim, je ne comprends pas, on ne m’entend pas.

Perdu encore une fois dans un monde qui ne m’existe pas, il me faut une lampe à défaut de voix.

De la lumière, un visage, un geste.

Il me faut entendre un regard rassurant, regarder un sourire, voir les mots défiler sur les lèvres.

Parce que pour moi les mots sont sourds, lourds de silence, pour moi c’est dans les yeux que l’émotion court et dans le noir que brûle l’absence.

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