Grandir ...
La Dent Blanche se cache alors que derrière l'Obergabelhorn le soleil se lève doucement.
Au contact de la nature, l'homme retrouve sa place. Il ne peut que s'effacer devant l'immensité, se courber devant tant de beauté.
Lorsque nous passons sur son chemin, elle décide de nous ouvrir ses bras. Ou alors, d'un revers de main, elle nous fait comprendre que nous ne sommes pas à notre place.
Si nous l'écoutons, si nous essayons de la respecter, de la comprendre, nous comprendrons aussi combien, à son contact, nous pouvons en sortir grandit.
L'enjeu est là : nous ouvrir à elle pour mieux nous retrouver.
Apprendre que nos objectifs ne sont que des prétextes ridicules pour devenir, qu'ils ne nous apportent que ce que nous vivons à travers eux et que c'est cette expérience là qui nous permet, à chaque fois, de grandir.
L'aiguille de la Tsa.
Hervé sur l'arête Ouest de la Dent de Tsalion.
Les Aiguilles ... rouges d'Arolla.
Sur l'arête ... Arolla dans le dos.
Sur l'arête ... le Pigne et le Mont Blanc de Cheilon en toile de fond.
Dans la dernière longueur de l'Aiguille de la Tsa.
Plein gaz !!!
La cabane de Bertol, ses toilettes, son clocher ...
Cervin et Dent d'Hérens ...
En revenant de notre tentative de "Dent-Blanche-depuis-Bertol-en-passant-par-la-Tête-Blanche" ... Ouf !
Et nous voilà renvoyé chez nous, balayé d'un revers de main invisible ... et pourtant ...