Au Mont-Blanc ou ailleurs ...
Etre, vivre intensément ou simplement vivre, exister, il n'y a rien de plus dur. Une des raisons qui nous pousse vers le haut, c'est qu'il est plus facile de s'y retrouver, d'enfin se confronter avec ce "qui nous sommes".
Et bien souvent, la plupart du temps, nous nous retrouvons face à un inconnu, quelqu'un de beaucoup plus costaud que l'on a cru, quelqu'un de beaucoup plus courageux, téméraire, volontaire, mais également quelqu'un de beaucoup plus égoïste, quelqu'un qui d'un coup fait plus attention à ce qu'il traine qu'aux autres et à ce que eux trainent ou portent avec difficulté.
Emmener une personne au Mont-Blanc c'est toujours lui faire découvrir l'inconnu ou une part de cet inconnu qu'il a en lui. C'est aussi l'amener à comprendre qu'en s'ouvrant au monde, on devient plus fort encore. Ce n'est d'ailleurs qu'à cette condition qu'on peut espérer fouler le sommet sereinement, en déposant l'égoïste au pied de la montagne.
C'est ce que l'on appelle "se dépasser", enfin surmonter toutes les barrières que la vie nous a posé sur le chemin et vivre, simplement, ou être, exister...
Le Grand Combin annonce le mauvais temps !
Nicolas sur l'arête de l'Aiguille du Tour, suivi de près par Michel!
Pierre et Olivier sur le col Blanc, ça c'est de la haute montagne !!!
Pierre... celui qui va devant !
Au sommet de la petite Fourche.
Merci à Michel, Pierre, Olivier et Nicolas pour ce Mont-Blanc si particulier !